Le spectacle

Claire de Castelbajac - le spectacleCette comédie musicale rend hommage à Claire de Castelbajac décédée à 22 ans en 1975.

A une époque où l’Eglise doit faire face aux différents défis des années 68, cette jeune fille va faire preuve d’une incroyable foi et confiance en Dieu. C’est de sa simplicité et de surtout de sa joie dont ce spectacle témoigne.

Voici l’histoire vraie d’une vie tournée vers les autres, et d’une joie communicative en la Providence.

Le rayonnement de sa sainteté, bien après sa mort, est le signe que sa vie est un exemple encore pour nous aujourd’hui.

Bien au-delà d’une simple biographie, ce spectacle haut en couleur, tantôt intimiste tantôt digne des ambiances des music-halls de Broadway, dévoile la sensibilité et le dynamisme d’une jeune femme qui vous étonnera.

Une aventure saisissante de profondeur qui, au-delà de la vie d’une jeune fille des « années vintage », est celle de plus de 60 jeunes artistes passionnés ! L’émotion à fleur de peau, laissez-vous transporter par leurs talents dans cette nouvelle comédie musicale!

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Biographie de Claire de Castelbajac

Claire naquit à Paris le 26 octobre 1953. Après ses cinq premières années passées au Maroc, elle vécut, hormis le temps de ses études, en pleine campagne gersoise, dans la vieille demeure familiale de Lauret.

Dès l’éveil de sa conscience, elle manifeste une intense joie de vivre, un sens aigu des autres, une générosité de cœur passionnée, et un attrait tout particulier pour les choses de Dieu. Aucune mesure dans ce qu’elle aime, dans ce qu’elle désire, dans ce qu’elle donne.

A cinq ans et demi, elle fait sa première Communion. Dès lors, sa confiance illimitée en Dieu et son serein et total abandon envers Marie ne cessent de croître.

Après de bonnes études, elle entre à l’Institut Central de Restauration, à Rome (peinture et fresque).

Sa vie semble toute facile. Elle a cependant beaucoup à souffrir, et de rudes combats à soutenir :

– à travers la maladie qui l’éprouve dès son enfance et jusqu’à sa mort.
– dans sa lutte contre sa sensibilité excessive et son impétuosité.
– dans sa souffrance face à la crise qui sévit dans l’Église.
– enfin dans les difficultés et tentations qui la heurtent fortement durant sa première année à Rome.

Mais la grâce agit. Et elle y correspond : par son abandon à Dieu, par ses « familiarités avec la Sainte Vierge » et « tous les gens du ciel », comme elle se plaît à le dire. Les derniers mois de sa vie, elle est rayonnante d’équilibre et de joie surnaturelle.

Un pèlerinage de trois semaines en Terre Sainte, véritable « pèlerinage de pauvres », a sur elle un retentissement déterminant. Au retour, d’octobre à décembre 1974, elle restaure deux fresques de la basilique Saint-François, à Assise. Temps d’exceptionnel de recueil­lement, de lumière, de bonheur…

Quelle grâce pour elle, de mettre ses pas dans les pas du Christ, avec cet enthousiasme qui la caractérise, de garder toutes choses dans son cœur, pour les méditer ensuite sous les voûtes d’Assise, avant la rencontre définitive et éternelle !…

Claire revient à Lauret pour les vacances de Noël, éclatante de joie, débordante de vitalité. Et cette joie ne trompe pas : elle est bien celle du Royaume déjà commencé sur cette terre, celle des enfants de Dieu qui remettent tout entre ses mains, qui ne craignent plus rien, tant ils se sentent aimés et tant ils aiment. Claire est comblée : il n’y a plus pour elle de demandes ou de désirs… il n’y a plus que la louange, l’Amour. Éprouvée et purifiée, sa Foi triomphe.

Le lundi 30 décembre 1974, elle veut passer une journée à Lourdes avec ses parents. Au pied de la grotte, insensible à tout, prosternée, elle prie longtemps… La Vierge lui fait-elle signe ?… lui demande-t-elle un suprême témoignage de son amour ?…

Au matin du 4 janvier, premier samedi du mois dont Claire avait la dévotion, se déclare une méningo-encéphalite foudroyante qui fut un vrai calvaire.

Et le 22 janvier 1975 – elle a vingt et un ans et trois mois – Claire entre dans l’Eternité, où Dieu l’appelle.

Le privilège de Claire fut de comprendre et de nous faire comprendre que la confiance totale engendre la joie des enfants de Dieu et que notre vocation au bonheur peut et doit déjà se réaliser en partie sur cette terre.